Glossaire - La Nature en nous - Page en construction
Glossaire et abréviations
N.B : ce glossaire des termes scientifiques a pour but d’aider la compréhension du texte. Cependant, ce glossaire n’a pas la prétention de donner des définitions “absolument vraies”. Premièrement, car dans l’exercice de divulgation on perd souvent la précision et des informations, et, deuxièmement, car les découvertes scientifiques évoluent très rapidement. Ce qui est vrai pour la science d’aujourd’hui ne le sera pas forcément pour la science de demain…
Adénosine : l’adénosine est une petite molécule qui joue différents rôles. En plus de rentrer dans la composition de l’ADN (le support du matériel génétique) et de l’ATP, la molécule clé dans la production d’énergie cellulaire, elle peut intervenir comme messager parmi les cellules du cerveau, du cœur, et intervenir aussi dans les processus d’inflammation.
ADN : est l’abréviation d’acide désoxyribonucléique. Comme décrit dans la deuxième partie du livre, l’ADN est le support physique de notre patrimoine génétique, ce qui nous rend ce que nous sommes et qui nous permet de transmettre une partie de notre identité génétique à nos enfants. Cette molécule est une des plus grandes de la vie. Si on pouvait déplier l’ADN contenu dans le noyau d’une cellule, on obtiendrait un fil de 2 mètres de longueur. Sa largeur, par contre, est de l’ordre de quelques nanomètres. Il faudrait un million de particules d’ADN une à côté de l’autre pour former un centimètre. C’est la raison pour laquelle l’ADN arrive à rester dans le noyau d’une cellule. Il est très fin et extrêmement replié sur lui-même.
ARN : est l’abréviation d’acide ribonucléique. Cette molécule joue différents rôles dans la vie d’une cellule : elle est messagère de l’information génétique pour la synthèse des protéines, contrôle de l’expression des gènes, et chez certains virus peut même constituer le seul support génétique.
Amibes : avec cette nomenclature on désigne différents microorganismes unicellulaires appartenant à divers groupes de cellules eucaryotes.
ATP : ATP est l’abréviation de « adénosine triphosphate ». L’ATP est une des molécules les plus importantes dans la vie car elle joue de multiples rôles : énergétique (lorsque ses deux phosphates sont coupés et qu’elle se transforme ainsi en l’ADP et puis en adénosine), réserve de l’adénosine pour synthétiser l’ADN et messager cellulaire, autant au niveau cérébral que cardiaque.
Archées : êtres unicellulaires similaires aux bactéries et encore assez mal connus. Ils colonisent presque tous les milieux, le sol, l’eau de mer ou l’intestin des animaux et même les sources hydrothermales océaniques ou les sources chaudes volcaniques.
Axénique : ce terme est utilisé pour indiquer un animal ou un être humain élevé dès la naissance en milieu stérile exempt ainsi de tout parasite. Pour mieux comprendre le rôle du microbiote on utilise des souris axéniques, qui ne sont pas colonisées par les bactéries. Pour cela, les souriceaux sont prélevés directement du ventre de leur mère avant la naissance. Après un bain de bétadine, ils sont confiés à une mère adoptive, elle-même issue d’une lignée antérieure.
Bactériophage : le mot phage dérive du grec et signifie manger. Les bactériophages sont des virus tueurs de bactéries.
Biochimie : est la discipline de la biologie qui étudie les molécules et leurs interactions chimiques.
Boite de Petri : on appelle boites de Petri des boites en genre cylindrique transparentes peu profondes qui peuvent être en verre ou en plastique. On les utilise communément dans les laboratoires pour faire pousser des cellules, aussi bien des bactéries, des levures que de cellules humaines ou animales. Ce nom vient du bactériologiste allemand Julius Richard Petri (1852–1921) qui les a inventées.
Cellules gliales : cellules du système nerveux qui soutiennent les neurones. Ces dernières années, de nombreuses découvertes ont montré que les cellules gliales participent et modulent l’activité cérébrale et que, par conséquent, entrent en jeu dans la « fabrication » de nos pensées, sentiments, émotions. On distingue différents types de cellules gliales : les astrocytes, en forme d’étoiles, les oligodendrocytes et les cellules de Schwann (dans le système nerveux périphérique) qui forment la myéline autour des neurones et la microglie, qui joue un rôle de défense et régulation dans le cerveau.
Cellules souches : les cellules souches sont des cellules capables de donner origine à certains types voir à tous les types de cellules d’un organisme. Essentielles dans le développement embryonnaire, on peut en distinguer plusieurs types selon leur capacité à donner origine aux différentes autres cellules. Les plus puissantes et fascinantes sont sans doute les cellules souches totipotentes, comme le zygote et les premières huit cellules embryonnaires. Les cellules souches totipotentes sont capables de produire non seulement toutes les cellules de l'embryon, mais également de ce qu’on appelle les annexes (placenta, cordon ombilical). En sommes, ce sont des cellules capables de donner origine à un embryon viable qui s'il s’implante dans l'utérus, devient un fœtus et puis un bébé prêt à naitre. Quelques jours après la fécondation les cellules totipotentes deviennent de cellules souches pluripotentes. Ces dernières sont déjà un peu plus spécialisées. Si elles gardent la capacité extraordinaire de donner origine à n’importe quelle cellule de l’embryon, elles ont perdu la possibilité de former les cellules du cordon ombilical et du placenta. Au fur et à mesure du développement embryonnaire, les cellules se spécialisent et deviennent multipotentes puis unipotentes. Une cellule multipotente est capable de donner naissance à n’importe quel organe. Les cellules souches unipotentes ont la capacité de former « seulement » un organe ou un type de cellule en particulier. Les cellules souches unipotentes sont encore présentes à l’âge adulte.
Chromosome : on appelle chromosome une structure constituée d’ADN et de protéines. Dans les cellules eucaryotes, les chromosomes se trouvent dans le noyau ; leur nombre varie en fonction des espèces. Ils sont comme des pelotes d’ADN plus au moins compactes, selon le moment du cycle cellulaire. Le moment où on peut les visualiser le mieux, c’est quand les cellules démarrent leur division. À ce moment, les chromosomes ressemblent à des pelotes d’ADN très compactées.
Communication : dans ce texte le mot « communication » est utilisé pour désigner l’action de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un. Ce mot dérive du latin communicare qui peut être traduit par « mettre en commun », « faire part de », « partager ».
Dysbiose : le terme dysbiose désigne le déséquilibre du microbiote. Dans des cas de dysbioses, c’est tout le corps d’un organisme qui peut en ressentir et souffrir voir même tomber malade.
Ecosystème : le mot écosystème indique un système formé par un environnement qu’on appelle biotope et par l’ensemble des espèces biocénose qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent. Ce terme a été inventé par Arthur George Tansley en 1935.
Embryon : en général, on parle donc d’embryon entre la deuxième et troisième semaine de gestation, c’est dire quand les premières cellules du futur individu se sont implantées dans l’utérus et qu’elles ont commencé à former le placenta, le cordon ombilical et le futur bébé.
Eucaryote : ce terme dérive du grec et signifie bon noyau. Il est utilisé pour désigner les cellules qui ont un noyau qui contient l’ADN. Les cellules humaines, animales, végétales, ainsi que certains organismes unicellulaires comme les levures et les amibes sont des cellules eucaryotes.
Fœtus : on parle de fœtus une fois que tous les organes sont formés, c’est-à-dire environ trois après la fécondation.
Génétique : le terme « génétique » dérive du grec et signifie « donner naissance, générer ». Cette discipline qui grandit et évolue constamment étudie aujourd’hui les règles moléculaires à la base de l’identité des êtres vivants. On peut dire que la génétique étudie les fondements du langage de la vie, celui qui est constitué de matière moléculaire et qui « se discute » tout simplement en vivant.
Génotype : on appelle génotype soit l’ensemble soit une partie des gènes d’un organisme vivant.
Glucose : le glucose est un sucre très utilisé par notre organisme comme source d’énergie pour presque toutes les cellules. Le glucose en excès est stocké sous forme de glycogène, une espèce de chaine faite de maillons de glucose. La mesure du taux de glucose dans le sang est appelée glycémie.
GTP : le GTP (guanosine triphosphate) est un des quatre nucléotides qui avec l’ATP, le CTP et le TTP constituent l’ADN. Comme l’ATP, le GTP peut aussi avoir d’autres fonctions dans la vie des cellules : il peut agir comme messager entre les cellules, comme fournisseur d’énergie cellulaire et aussi comme coenzyme, c’est-à-dire, une molécule qui aide les enzymes à travailler mieux et plus vite.
Ions : Lorsque les atomes ont une charge électrique à cause du gain ou de la perte d'un ou plusieurs électrons, on les appelle des ions. De nombreux ions entrent en jeu dans la communication cellulaire comme les ions calcium, sodium ou potassium (Ca2+, Na2+, K+).
Levure : organismes unicellulaires formés d’une seule cellule eucaryote. Il existe de nombreux types de levures utilisées en cuisine pour fermenter le pain, ou dans la fabrication de la bière et du vin. Les levures font partie de la famille des champignons et colonisent aussi notre intestin.
Magnétisme : le terme magnétisme est utilisé dans ce texte pour indiquer l'ensemble des phénomènes qui ont lieu au cœur et autour de matériaux aimantés, que cette aimantation soit naturelle (comme celle des aimants, ou en biologie des globules rouges et de certaines bactéries qui contiennent à l’intérieur de l’oxyde de fer) ou qu'elle soit le résultat d'un champ d'induction (électrique ou magnétique). Ce terme n’est pas utilisé pour indiquer les fluides d’énergie utilisés par les guérisseurs.
Membrane plasmique : la membrane plasmique est la partie qui entoure les cellules animales et qui est donc en contact avec l’extérieur.
Métabolisme : le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques se produisant au sein de l’organisme. On distingue l’anabolisme, qui regroupe les processus de synthèse de nouvelles molécules et le catabolisme, les processus de dégradation de molécules. Toutes ces relations ont lieu au sein des cellules ou dans des espaces intracellulaires.
Microbe et microorganisme : ces deux termes désignent des organismes vivants très petits, invisibles à l’œil nu et observables uniquement à l’aide d’instruments tels que les microscopes. Il y a beaucoup de types de microbes, en voici certains à titre d’exemple : les bactéries, les levures, les archées, certains types de champignons, le plancton marin, les amibes. Les virus sont considérés des microbes seulement par une partie de la communauté scientifique. En effet, comme on verra dans le chapitre dédié au virus, certains experts ne les considèrent pas comme des êtres vivants à proprement parler.
Microbiote : le mot microbiote (ou microbiome) désigne l'ensemble de tous les microorganismes contenus dans le corps. Le terme de flore est souvent utilisé dans ce contexte comme un synonyme.
Mitose : la mitose est le nom qu’on donne à l’ensemble des processus cellulaires qui font qu’une cellule se scinde en deux pour donner naissance à une nouvelle cellule.
Molécule : molécule est un mot très général qui indique un assemblage d’au moins deux atomes. Il existe des molécules de toute sorte, et de toute taille. L’eau (H2O) est une molécule toute petite faite seulement de 3 atomes : 2 hydrogènes (H) et 1 oxygène (O). L’ADN est, par contre, une des molécules les plus grandes constituée de quelques milliards d’atomes.
Murmurations : il s’agit de phénomènes de regroupement des oiseaux dans le ciel qui forment ainsi des dessins étonnants. https://www.youtube.com/watch?v=QOGCSBh3kmM consulté le 10 mai 2018.
Mutualisme : le mutualisme est un type de symbiose qui, contrairement à la symbiose au sens strict, n’est pas indispensable à la survie des deux espèces. Les deux espèces partenaires de la relation tirent des avantages et des bénéfices réciproques de leurs échanges, mais peuvent aussi survivre l’une sans l’autre.
Neurones : neurones, les cellules responsables des signaux nerveux.
Neurotransmetteur : le mot neurotransmetteur indique toute molécule capable de transmettre des informations dans le système nerveux central ou périphérique. Les neurones et les cellules gliales les utilisent pour communiquer entre eux. Les neurotransmetteurs permettent aussi la communication avec toutes les autres cellules en contact avec les neurones comme les cellules musculaires, sanguines, intestinales, etc. Le GABA et le glutamate sont parmi les neurotransmetteurs les plus connus et les mieux étudiés. Le glutamate active les neurones, alors que le GABA, molécule dont la structure dérive du glutamate, joue le rôle opposé en les inhibant.
Ocytocine et vasopressine : ce sont deux hormones libérées par la neurohypophyse. L’ocytocine est aussi connue comme l’hormone de l’amour, car en plus de stimuler la lactation et les contractions utérines, elle est aussi impliquée dans l’attachement au partenaire et le sentiment de confiance. La vasopressine quant à elle a plusieurs effets. Dans le cerveau, elle conditionne les comportements de fidélité et d’attachement aux petits et au partenaire, dans les reins, elle stimule la rétention hydrique en régulant la quantité d’eau qui circule dans notre corps. Les deux hormones peuvent aussi avoir un effet au niveau du système nerveux central sur l’attachement au partenaire, la confiance en l’autre et même la fidélité.
Ovule et ovocyte : on utilise parfois le mot ovocyte pour parler des ovules. En réalité, les ovules sont des ovocytes matures prêts à être fécondés. À la naissance, la petite fille a environ 1.000.000 d’ovocytes, à la puberté 300 000 et environ 300 à la ménopause. De la puberté à la ménopause, entre 400 et 500 ovocytes deviennent des ovules lors du cycle menstruel, tous les autres disparaissent par un phénomène appelé atrésie.
Parasitisme : le parasitisme est un type de relation entre les êtres vivants où la vie d’une espèce se déroule aux dépens de l’autre. Parfois, des relations symbiotiques peuvent se transformer en relation parasitaire. Ceci dépend aussi des conditions environnementales comme la pollution.
Pathogène : l’adjectif pathogène dérive du grec et signifie « qui engendre la douleur ». Il est communément utilisé pour désigner des substances, des organismes ou microorganismes qui provoquent des maladies.
Pituicyte : cellules spécifiques de la neurohypophyse, une glande endocrine reliée au cerveau par la tige pituitaire. Reconnues comme des cellules de type gliale, les pituicytes interviennent entre autres dans la régulation de la sécrétion de l’ocytocine et de la vasopressine par la neurohypophyse.
Phénotype : le phénotype est défini comme l’ensemble des caractères ou traits observables chez un organisme comme la couleur des yeux, le groupe sanguin, la taille, la couleur de la peau, etc. On dit que le phénotype est l’expression du génotype.
Procaryote : ce terme dérive du grec et signifie avant le noyau. Il est utilisé pour désigner les cellules qui n’ont pas de noyau et qui ont donc l’ADN libre dans leur cytoplasme. Les bactéries et les archées sont des cellules procaryotes.
Protozoaires : organismes unicellulaires formés d’une seule cellule eucaryote.
Séquence et séquençage : en biochimie le mot « séquence » s’utilise pour indiquer terminer l'ordre linéaire des composants d’une grande molécule, comme l’ADN ou les protéines. On appelle séquençage l’action de déterminer cet ordre linéaire.
Symbiose : la symbiose est un des différents types d’interaction biologique entre les espèces vivantes. La symbiose est définie comme une association intime, nécessaire, équilibrée et durable entre des organismes qui appartiennent à des espèces différentes, les symbiotes. Le plus gros peut être nommé hôte. Étant une relation vivante, la symbiose peut se modifier sous certaines conditions stressantes (par ex. le blanchissement des coraux) et devenir une relation parasitaire.
Taurine : la taurine est un acide aminé qui ne rentre pas dans la composition des protéines, mais qui joue un rôle important en tant que messager entre les cellules.
Zygote : On appelle zygote la cellule qui nait de l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde. Le zygote est donc la première cellule d’un nouvel organisme qui a donc son propre matériel génétique, unique et jamais répété.
UNIL : Université de Lausanne.
Glossaire et abréviations
N.B : ce glossaire des termes scientifiques a pour but d’aider la compréhension du texte. Cependant, ce glossaire n’a pas la prétention de donner des définitions “absolument vraies”. Premièrement, car dans l’exercice de divulgation on perd souvent la précision et des informations, et, deuxièmement, car les découvertes scientifiques évoluent très rapidement. Ce qui est vrai pour la science d’aujourd’hui ne le sera pas forcément pour la science de demain…
Adénosine : l’adénosine est une petite molécule qui joue différents rôles. En plus de rentrer dans la composition de l’ADN (le support du matériel génétique) et de l’ATP, la molécule clé dans la production d’énergie cellulaire, elle peut intervenir comme messager parmi les cellules du cerveau, du cœur, et intervenir aussi dans les processus d’inflammation.
ADN : est l’abréviation d’acide désoxyribonucléique. Comme décrit dans la deuxième partie du livre, l’ADN est le support physique de notre patrimoine génétique, ce qui nous rend ce que nous sommes et qui nous permet de transmettre une partie de notre identité génétique à nos enfants. Cette molécule est une des plus grandes de la vie. Si on pouvait déplier l’ADN contenu dans le noyau d’une cellule, on obtiendrait un fil de 2 mètres de longueur. Sa largeur, par contre, est de l’ordre de quelques nanomètres. Il faudrait un million de particules d’ADN une à côté de l’autre pour former un centimètre. C’est la raison pour laquelle l’ADN arrive à rester dans le noyau d’une cellule. Il est très fin et extrêmement replié sur lui-même.
ARN : est l’abréviation d’acide ribonucléique. Cette molécule joue différents rôles dans la vie d’une cellule : elle est messagère de l’information génétique pour la synthèse des protéines, contrôle de l’expression des gènes, et chez certains virus peut même constituer le seul support génétique.
Amibes : avec cette nomenclature on désigne différents microorganismes unicellulaires appartenant à divers groupes de cellules eucaryotes.
ATP : ATP est l’abréviation de « adénosine triphosphate ». L’ATP est une des molécules les plus importantes dans la vie car elle joue de multiples rôles : énergétique (lorsque ses deux phosphates sont coupés et qu’elle se transforme ainsi en l’ADP et puis en adénosine), réserve de l’adénosine pour synthétiser l’ADN et messager cellulaire, autant au niveau cérébral que cardiaque.
Archées : êtres unicellulaires similaires aux bactéries et encore assez mal connus. Ils colonisent presque tous les milieux, le sol, l’eau de mer ou l’intestin des animaux et même les sources hydrothermales océaniques ou les sources chaudes volcaniques.
Axénique : ce terme est utilisé pour indiquer un animal ou un être humain élevé dès la naissance en milieu stérile exempt ainsi de tout parasite. Pour mieux comprendre le rôle du microbiote on utilise des souris axéniques, qui ne sont pas colonisées par les bactéries. Pour cela, les souriceaux sont prélevés directement du ventre de leur mère avant la naissance. Après un bain de bétadine, ils sont confiés à une mère adoptive, elle-même issue d’une lignée antérieure.
Bactériophage : le mot phage dérive du grec et signifie manger. Les bactériophages sont des virus tueurs de bactéries.
Biochimie : est la discipline de la biologie qui étudie les molécules et leurs interactions chimiques.
Boite de Petri : on appelle boites de Petri des boites en genre cylindrique transparentes peu profondes qui peuvent être en verre ou en plastique. On les utilise communément dans les laboratoires pour faire pousser des cellules, aussi bien des bactéries, des levures que de cellules humaines ou animales. Ce nom vient du bactériologiste allemand Julius Richard Petri (1852–1921) qui les a inventées.
Cellules gliales : cellules du système nerveux qui soutiennent les neurones. Ces dernières années, de nombreuses découvertes ont montré que les cellules gliales participent et modulent l’activité cérébrale et que, par conséquent, entrent en jeu dans la « fabrication » de nos pensées, sentiments, émotions. On distingue différents types de cellules gliales : les astrocytes, en forme d’étoiles, les oligodendrocytes et les cellules de Schwann (dans le système nerveux périphérique) qui forment la myéline autour des neurones et la microglie, qui joue un rôle de défense et régulation dans le cerveau.
Cellules souches : les cellules souches sont des cellules capables de donner origine à certains types voir à tous les types de cellules d’un organisme. Essentielles dans le développement embryonnaire, on peut en distinguer plusieurs types selon leur capacité à donner origine aux différentes autres cellules. Les plus puissantes et fascinantes sont sans doute les cellules souches totipotentes, comme le zygote et les premières huit cellules embryonnaires. Les cellules souches totipotentes sont capables de produire non seulement toutes les cellules de l'embryon, mais également de ce qu’on appelle les annexes (placenta, cordon ombilical). En sommes, ce sont des cellules capables de donner origine à un embryon viable qui s'il s’implante dans l'utérus, devient un fœtus et puis un bébé prêt à naitre. Quelques jours après la fécondation les cellules totipotentes deviennent de cellules souches pluripotentes. Ces dernières sont déjà un peu plus spécialisées. Si elles gardent la capacité extraordinaire de donner origine à n’importe quelle cellule de l’embryon, elles ont perdu la possibilité de former les cellules du cordon ombilical et du placenta. Au fur et à mesure du développement embryonnaire, les cellules se spécialisent et deviennent multipotentes puis unipotentes. Une cellule multipotente est capable de donner naissance à n’importe quel organe. Les cellules souches unipotentes ont la capacité de former « seulement » un organe ou un type de cellule en particulier. Les cellules souches unipotentes sont encore présentes à l’âge adulte.
Chromosome : on appelle chromosome une structure constituée d’ADN et de protéines. Dans les cellules eucaryotes, les chromosomes se trouvent dans le noyau ; leur nombre varie en fonction des espèces. Ils sont comme des pelotes d’ADN plus au moins compactes, selon le moment du cycle cellulaire. Le moment où on peut les visualiser le mieux, c’est quand les cellules démarrent leur division. À ce moment, les chromosomes ressemblent à des pelotes d’ADN très compactées.
Communication : dans ce texte le mot « communication » est utilisé pour désigner l’action de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un. Ce mot dérive du latin communicare qui peut être traduit par « mettre en commun », « faire part de », « partager ».
Dysbiose : le terme dysbiose désigne le déséquilibre du microbiote. Dans des cas de dysbioses, c’est tout le corps d’un organisme qui peut en ressentir et souffrir voir même tomber malade.
Ecosystème : le mot écosystème indique un système formé par un environnement qu’on appelle biotope et par l’ensemble des espèces biocénose qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent. Ce terme a été inventé par Arthur George Tansley en 1935.
Embryon : en général, on parle donc d’embryon entre la deuxième et troisième semaine de gestation, c’est dire quand les premières cellules du futur individu se sont implantées dans l’utérus et qu’elles ont commencé à former le placenta, le cordon ombilical et le futur bébé.
Eucaryote : ce terme dérive du grec et signifie bon noyau. Il est utilisé pour désigner les cellules qui ont un noyau qui contient l’ADN. Les cellules humaines, animales, végétales, ainsi que certains organismes unicellulaires comme les levures et les amibes sont des cellules eucaryotes.
Fœtus : on parle de fœtus une fois que tous les organes sont formés, c’est-à-dire environ trois après la fécondation.
Génétique : le terme « génétique » dérive du grec et signifie « donner naissance, générer ». Cette discipline qui grandit et évolue constamment étudie aujourd’hui les règles moléculaires à la base de l’identité des êtres vivants. On peut dire que la génétique étudie les fondements du langage de la vie, celui qui est constitué de matière moléculaire et qui « se discute » tout simplement en vivant.
Génotype : on appelle génotype soit l’ensemble soit une partie des gènes d’un organisme vivant.
Glucose : le glucose est un sucre très utilisé par notre organisme comme source d’énergie pour presque toutes les cellules. Le glucose en excès est stocké sous forme de glycogène, une espèce de chaine faite de maillons de glucose. La mesure du taux de glucose dans le sang est appelée glycémie.
GTP : le GTP (guanosine triphosphate) est un des quatre nucléotides qui avec l’ATP, le CTP et le TTP constituent l’ADN. Comme l’ATP, le GTP peut aussi avoir d’autres fonctions dans la vie des cellules : il peut agir comme messager entre les cellules, comme fournisseur d’énergie cellulaire et aussi comme coenzyme, c’est-à-dire, une molécule qui aide les enzymes à travailler mieux et plus vite.
Ions : Lorsque les atomes ont une charge électrique à cause du gain ou de la perte d'un ou plusieurs électrons, on les appelle des ions. De nombreux ions entrent en jeu dans la communication cellulaire comme les ions calcium, sodium ou potassium (Ca2+, Na2+, K+).
Levure : organismes unicellulaires formés d’une seule cellule eucaryote. Il existe de nombreux types de levures utilisées en cuisine pour fermenter le pain, ou dans la fabrication de la bière et du vin. Les levures font partie de la famille des champignons et colonisent aussi notre intestin.
Magnétisme : le terme magnétisme est utilisé dans ce texte pour indiquer l'ensemble des phénomènes qui ont lieu au cœur et autour de matériaux aimantés, que cette aimantation soit naturelle (comme celle des aimants, ou en biologie des globules rouges et de certaines bactéries qui contiennent à l’intérieur de l’oxyde de fer) ou qu'elle soit le résultat d'un champ d'induction (électrique ou magnétique). Ce terme n’est pas utilisé pour indiquer les fluides d’énergie utilisés par les guérisseurs.
Membrane plasmique : la membrane plasmique est la partie qui entoure les cellules animales et qui est donc en contact avec l’extérieur.
Métabolisme : le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques se produisant au sein de l’organisme. On distingue l’anabolisme, qui regroupe les processus de synthèse de nouvelles molécules et le catabolisme, les processus de dégradation de molécules. Toutes ces relations ont lieu au sein des cellules ou dans des espaces intracellulaires.
Microbe et microorganisme : ces deux termes désignent des organismes vivants très petits, invisibles à l’œil nu et observables uniquement à l’aide d’instruments tels que les microscopes. Il y a beaucoup de types de microbes, en voici certains à titre d’exemple : les bactéries, les levures, les archées, certains types de champignons, le plancton marin, les amibes. Les virus sont considérés des microbes seulement par une partie de la communauté scientifique. En effet, comme on verra dans le chapitre dédié au virus, certains experts ne les considèrent pas comme des êtres vivants à proprement parler.
Microbiote : le mot microbiote (ou microbiome) désigne l'ensemble de tous les microorganismes contenus dans le corps. Le terme de flore est souvent utilisé dans ce contexte comme un synonyme.
Mitose : la mitose est le nom qu’on donne à l’ensemble des processus cellulaires qui font qu’une cellule se scinde en deux pour donner naissance à une nouvelle cellule.
Molécule : molécule est un mot très général qui indique un assemblage d’au moins deux atomes. Il existe des molécules de toute sorte, et de toute taille. L’eau (H2O) est une molécule toute petite faite seulement de 3 atomes : 2 hydrogènes (H) et 1 oxygène (O). L’ADN est, par contre, une des molécules les plus grandes constituée de quelques milliards d’atomes.
Murmurations : il s’agit de phénomènes de regroupement des oiseaux dans le ciel qui forment ainsi des dessins étonnants. https://www.youtube.com/watch?v=QOGCSBh3kmM consulté le 10 mai 2018.
Mutualisme : le mutualisme est un type de symbiose qui, contrairement à la symbiose au sens strict, n’est pas indispensable à la survie des deux espèces. Les deux espèces partenaires de la relation tirent des avantages et des bénéfices réciproques de leurs échanges, mais peuvent aussi survivre l’une sans l’autre.
Neurones : neurones, les cellules responsables des signaux nerveux.
Neurotransmetteur : le mot neurotransmetteur indique toute molécule capable de transmettre des informations dans le système nerveux central ou périphérique. Les neurones et les cellules gliales les utilisent pour communiquer entre eux. Les neurotransmetteurs permettent aussi la communication avec toutes les autres cellules en contact avec les neurones comme les cellules musculaires, sanguines, intestinales, etc. Le GABA et le glutamate sont parmi les neurotransmetteurs les plus connus et les mieux étudiés. Le glutamate active les neurones, alors que le GABA, molécule dont la structure dérive du glutamate, joue le rôle opposé en les inhibant.
Ocytocine et vasopressine : ce sont deux hormones libérées par la neurohypophyse. L’ocytocine est aussi connue comme l’hormone de l’amour, car en plus de stimuler la lactation et les contractions utérines, elle est aussi impliquée dans l’attachement au partenaire et le sentiment de confiance. La vasopressine quant à elle a plusieurs effets. Dans le cerveau, elle conditionne les comportements de fidélité et d’attachement aux petits et au partenaire, dans les reins, elle stimule la rétention hydrique en régulant la quantité d’eau qui circule dans notre corps. Les deux hormones peuvent aussi avoir un effet au niveau du système nerveux central sur l’attachement au partenaire, la confiance en l’autre et même la fidélité.
Ovule et ovocyte : on utilise parfois le mot ovocyte pour parler des ovules. En réalité, les ovules sont des ovocytes matures prêts à être fécondés. À la naissance, la petite fille a environ 1.000.000 d’ovocytes, à la puberté 300 000 et environ 300 à la ménopause. De la puberté à la ménopause, entre 400 et 500 ovocytes deviennent des ovules lors du cycle menstruel, tous les autres disparaissent par un phénomène appelé atrésie.
Parasitisme : le parasitisme est un type de relation entre les êtres vivants où la vie d’une espèce se déroule aux dépens de l’autre. Parfois, des relations symbiotiques peuvent se transformer en relation parasitaire. Ceci dépend aussi des conditions environnementales comme la pollution.
Pathogène : l’adjectif pathogène dérive du grec et signifie « qui engendre la douleur ». Il est communément utilisé pour désigner des substances, des organismes ou microorganismes qui provoquent des maladies.
Pituicyte : cellules spécifiques de la neurohypophyse, une glande endocrine reliée au cerveau par la tige pituitaire. Reconnues comme des cellules de type gliale, les pituicytes interviennent entre autres dans la régulation de la sécrétion de l’ocytocine et de la vasopressine par la neurohypophyse.
Phénotype : le phénotype est défini comme l’ensemble des caractères ou traits observables chez un organisme comme la couleur des yeux, le groupe sanguin, la taille, la couleur de la peau, etc. On dit que le phénotype est l’expression du génotype.
Procaryote : ce terme dérive du grec et signifie avant le noyau. Il est utilisé pour désigner les cellules qui n’ont pas de noyau et qui ont donc l’ADN libre dans leur cytoplasme. Les bactéries et les archées sont des cellules procaryotes.
Protozoaires : organismes unicellulaires formés d’une seule cellule eucaryote.
Séquence et séquençage : en biochimie le mot « séquence » s’utilise pour indiquer terminer l'ordre linéaire des composants d’une grande molécule, comme l’ADN ou les protéines. On appelle séquençage l’action de déterminer cet ordre linéaire.
Symbiose : la symbiose est un des différents types d’interaction biologique entre les espèces vivantes. La symbiose est définie comme une association intime, nécessaire, équilibrée et durable entre des organismes qui appartiennent à des espèces différentes, les symbiotes. Le plus gros peut être nommé hôte. Étant une relation vivante, la symbiose peut se modifier sous certaines conditions stressantes (par ex. le blanchissement des coraux) et devenir une relation parasitaire.
Taurine : la taurine est un acide aminé qui ne rentre pas dans la composition des protéines, mais qui joue un rôle important en tant que messager entre les cellules.
Zygote : On appelle zygote la cellule qui nait de l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde. Le zygote est donc la première cellule d’un nouvel organisme qui a donc son propre matériel génétique, unique et jamais répété.
UNIL : Université de Lausanne.